Prier avec le Pape François

Pour sortie de la crise, réaffirmer le principe de subsidiarité

Depuis longtemps mis en avant par l’Église pour que personne ne soit laissé au bord du chemin et que chacun puisse exercer à son niveau les responsabilités solidaires qui sont, ou devraient être, les siennes, le Souverain Pontife, dans son audience générale du 23 septembre, a invité à faire de la subsidiarité le pivot autour duquel reconstruire la société après la pandémie.
« Il n’y a pas de vraie solidarité sans participation sociale, sans la contribution des corps intermédiaires : des familles, des associations, des coopératives, des petites entreprises, des expressions de la société civile. (…) Chacun de nous est appelé à assumer sa part de responsabilité, surtout dans une crise comme celle que nous traversons, non seulement en tant que personnes individuelles, mais également à partir de notre groupe d’appartenance, du rôle que nous avons dans la société, de nos principes et, de notre foi en Dieu ». C’est, pour le Pape François, un moyen privilégié de « corriger certains aspects négatifs de la mondialisation et de l’action des États ». « Ces contributions “d’en-bas” doivent être encouragées » exhorte-t-il.
Tous ne peuvent pas le faire, parce qu’ils sont marginalisés, exclus ou ignorés, les autres parce qu’ils sont écrasés économiquement ou politiquement, ou encore, dans certaines sociétés, parce qu’ils ne sont pas libres d’exprimer leur foi ou leurs valeurs. « Ailleurs, en particulier dans le monde occidental, beaucoup de gens auto-répriment leurs convictions éthiques ou religieuses. Mais ainsi on ne peut pas sortir de la crise, ou en tout cas on ne peut pas en sortir meilleurs » met en garde le Saint-Père »…
Dans ce contexte, le principe de subsidiarité, qui « a un double dynamisme : du haut vers le bas et du bas vers le haut », apparaît comme le meilleur moyen de reconstruire, comme Pie XI l’affirmait au temps de la Grande Dépression des années 1930.
Unissons nos prières aux Saint Père, pour que la pandémie soit l’opportunité de revenir à des valeurs et pratiques souvent oubliées : « En respectant l’autonomie et la capacité d’initiative de tous, en particulier des derniers » (…) « toutes les parties d’un corps sont nécessaires et, comme le dit saint Paul, ces parties, qui pourraient sembler les plus faibles et les moins importantes, sont en réalité les plus nécessaires ».

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.