« LE SEIGNEUR ESSUIERA LES LARMES SUR TOUS LES VISAGES »

Le prophète Isaïe nous donne de contempler, ce dimanche, une vision presque paradisiaque : toutes les nations sont rassemblées sur la montagne du Seigneur à Jérusalem, elles sont unies par un festin et chacun est consolé. Au chapitre 40 verset 1, Isaïe insiste encore sur la consolation : « consoler, consoler mon peuple ». Dieu lui-même vient consoler son peuple, l’humanité qui le cherche, en se révélant à lui. En lisant cela, nous pensons spontanément à Jésus. Il est l’ « image visible du Dieu invisible » (Col 1,15), Il est Dieu parmi nous, pour nous sauver, en venant nous rejoindre au cœur de nos faiblesses, de nos tristesses.
Notre foi nous invite donc résolument à nous tourner vers Jésus, pour obtenir son soutien. Pourtant Jésus, tout en se reconnaissant comme Paraclet, nous invite à ardemment désirer l’Esprit-Saint. Paraclet peut se traduire de nombreuses manières : Consolateur, Réconfort, Avocat pour la défense, Défenseur, Conseiller.
En effet, voici les emplois de « Paraclet », dans saint Jean :
– « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre paraclet, afin qu’il demeure éternellement avec vous. » (Jn 14,16)
– « Mais le paraclet, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14,26)
– « Quand sera venu le paraclet, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. » (Jn 15,26)
– « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le paraclet ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. » (Jn 16,7)
La mission de l’Église est de consoler le monde, en lui permettant une union intime avec Dieu. De cette union, se réalisera l’unité des hommes. Or, dans l’Église, Corps du Christ, l’Esprit est comme l’âme, la Vie. L’Esprit console en conduisant au Christ et en faisant de nous les enfants du Père. Le Christ console en nous permettant d’accueillir le pardon du Père. Il ne peut donc pas y avoir de véritable consolation, ni d’évangélisation en profondeur sans l’Esprit-Saint.
Puissions-nous redécouvrir cette année la place de l’Esprit-Saint dans nos vies, dans nos prières, afin que nous puissions être témoins de la Consolation de Dieu !

Père Vianney Hême de Lacotte

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