Clotilde était reine des Francs
Le samedi 5 juin était solennellement fêtée sainte Clotilde sur notre groupement paroissiale. Ce fut l’occasion de parler d’une vertu souvent délaissée, laquelle est pourtant très importante : il s’agit du patriotisme.
Clotilde était reine des Francs : elle aimait donc son pays et voulait pour lui ce qu’il y a de meilleur. Le patriotisme, c’est l’amour de la terre de ses pères : c’est une vertu qui découle du commandement d’honorer son père et sa mère. Cet amour pousse à l’amour du prochain.
Saint Jean-Paul II disait : “Le patriotisme est l’amour correct et juste de l’identité de chacun en tant que membre d’une communauté nationale déterminée. La négation du patriotisme, c’est le nationalisme. Alors que le patriotisme, aimant ce qui lui est propre, estime aussi ce qui appartient à autrui, le nationalisme méprise tout ce qui n’est pas sien. S’il ne réussit pas à détruire ce qui appartient à autrui, il cherche à se l’approprier”.
Ainsi, si le patriotisme est une vertu, le nationalisme est un vice. Une vertu est une disposition intérieure stable à faire le bien. Sa bonté est vérifiée par le fait qu’elle soit au service de l’amour de Dieu et du prochain.
Nous sommes invités à prier pour les législateurs, en cette période de révision des lois bioéthiques : qu’ils ne se laissent pas conduire par ce que l’Antiquité grecque appelait l’Hybris, c’est à dire « la démesure, l’orgueil » : l’Homme qui veut agir comme s’il était Dieu.
Alors que nous sommes appelés à aller voter, ce qui est notre devoir de citoyen mais aussi un devoir de chrétien, nous pouvons prier pour la France avec la prière que Jésus à transmis à Marcel Van :
« Seigneur Jésus, aie compassion de la France,
daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d’Amour pour Toi,
elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre.
Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles
et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l’univers. Amen »
Père Vianney Hême de Lacotte
(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir Prêtre, il entre dans une Congrégation Française en 1945. Arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959. Le 14 novembre 1945, Jésus s’est adressé à Marcel Van en lui disant : « Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent » .)