Le démontage de l’échafaudage de Notre-Dame de Paris a commencé
Un peu plus d’un an après le traumatisme de l’incendie qui a ravagé Notre Dame, c’est une opération périlleuse qui a débuté ce lundi sur le chantier : le démontage de l’échafaudage de la flèche de l’édifice. Une étape indispensable pour que puissent se poursuivre les travaux de restauration qu’attendent non seulement les chrétiens de France, mais, avec eux, les citoyens du pays et du monde ;
Lundi 8 juin au matin, des ouvriers ont commencé à monter à l’intérieur de l’échafaudage de la flèche, dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut. Installé avant l’incendie du 15 avril 2019 pour des travaux de restauration de la flèche, l’échafaudage a résisté à l’effondrement de celle-ci lors du sinistre, mais il a été particulièrement déformé et endommagé par le feu.
La stabilité de tout l’édifice est en jeu : “L’un des points-clé est la stabilité de la voûte. Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée”, a précisé Christophe-Charles Rousselot, délégué général de la Fondation Notre Dame depuis mai 2009, évoquant “une opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable”. (…). “Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l’échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale”.
À partir de ce 8 juin, “deux équipes en alternance de cinq cordistes descendront au plus près des parties calcinées pour découper, à l’aide de scies sabres, les tubes métalliques fondus les uns sur les autres”. Cette opération doit se poursuivre tout au long de l’été.
Rien ne permet pour l’heure de connaître la forme finale qu’aura la cathédrale restaurée, et la flèche édifiée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle fait l’objet de projets très divers. Une reconstruction à l’identique a toutefois les faveurs de l’architecte en chef Philippe Villeneuve, qui effectue les études de restauration, et qui estime que c’est le scénario permettant de tenir plus facilement les délais, si l’on veut que la cathédrale soit intégralement reconstruite d’ici 2024.
Avec les évêques de France, prions pour que ce fleuron architectural dédié à la dévotion à Marie, retrouve ses fonctions initiales le plus vite possible.
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