En ce mois de juin, avec le pape François, prions pour que ceux qui souffrent trouvent des chemins de vie en se laissant toucher par le Cœur de Jésus
La souffrance fait partie de la vie. Intrus indésirable, nous cherchons à la chasser ou nous la fuyons. (…) La sortie de la souffrance fait alors savourer la vie comme jamais et parfois nous console même d’avoir souffert. Encore faut-il accepter d’être consolé. Sortir de l’épreuve peut encore être une épreuve. (…) Un jour, la relecture de cette expérience éclairera notre vie et l’orientera d’une manière nouvelle.
Pourquoi parler du Cœur de Jésus et pas seulement de Jésus ? Parce que son Cœur « est gros comme ça ». Quand on dit cela de quelqu’un, c’est qu’il est vraiment amical. Mais s’il a le « cœur gros », c’est qu’il porte une souffrance. Pour nous, Jésus a le « cœur gros ». Il s’est fait homme et a connu la souffrance pour nous sauver de la douleur qui mène à la mort. (…)
Celui qui souffre et rencontre le Cœur de Jésus naît à l’amour. La joie en est la face visible, la souffrance la face cachée. C’est un secret que se partagent ceux qui s’aiment. Celui qui naît à l’amour devient un ange de Dieu pour ceux qui souffrent, comme Jésus l’a été pour ceux de sa génération. Il a été saisi de compassion pour la veuve qui partait enterrer son fils unique, il a pleuré la mort de son ami Lazare, il a eu pitié des foules qui étaient comme des brebis sans berger.
Jésus a d’abord été un homme de prière. Tourné vers son Père, son Cœur est rempli de sa miséricorde. Tourné vers les hommes, son Cœur éprouve la compassion et déverse la miséricorde. Compatir, c’est souffrir avec pour vaincre la souffrance.
Sur les chemins de souffrance, Marie tient une place unique. Elle est intime du Cœur de Jésus. Elle connaît sa douleur et la partage en silence avec lui ; elle l’encourage dans sa mission. Parce qu’elle est aussi notre mère, elle devine nos souffrances cachées. Elle intercède pour nous auprès de son Fils. Elle nous mène au Cœur de Jésus que nous célébrerons le vendredi 19 juin.
(Église catholique de France ; P. Daniel Régent S J, directeur national)
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !