L’autel
Le chœur s’ouvre par un arc triomphal en fer forgé, surmonté d’un Christ en croix (bois sculpté et peint) et surplombant l’autel.
L’autel, du 18éme siècle, met en scène : devant, l’agneau pascal, dans un record de feuillage stylisé et doré.
C’est l’Agneau de Dieu qui porte le péché des hommes et s’offre en sacrifice.
A l’arrière sont figurés saint Barthélémy et sainte Clotilde, entourés de l’arbre de vie et encadrant la croix.
Saint Barthélémy, sous un figuier, tient le rouleau des écritures.
Sainte Clotilde, devant des lys, offre sa couronne.
Sur cet autel, à chaque messe, le Christ s’offre et se rend présent.
L’abside
Comme la nef , l’abside est ornée de boiseries sculptées. Situé à l’extrémité de l’abside, le tabernacle est flanqué de deux colonnes, d’ordre toscan, sur piédestal, soutenant un fronton brisé à volutes.
De part et d’autre des colonnes se trouvent à gauche une Vierge à l’Enfant en pierre polie (non datée) et à droite la dalle funéraire de Guillaume de Corbeil (1336) : nouveau né enveloppé de bandelettes.
Vers l’ouest se trouvent deux plaques commémoratives de donation ( 1545, 1660). Sur le mur nord il y a une huile sur toile de l’école flamande fin 17ème représentant le portement de croix. Au dessus de la porte de la sacristie deux anges, gravés en bas relief sur bois, sourient.
les vitraux du chœur
Au dessus du tabernacle un premier vitrail représente le baptême du Christ.
Ce vitrail est l’œuvre du maître verrier, Gabriel Loire (La Clarté à Lèvres, au nord de Chartres).
Jean baptise Jésus dans les eaux du Jourdain.
On distingue : le Saint Esprit (la colombe), la flamme du cierge (lumière du Christ), l’eau vive (le baptême, la vie nouvelle), le cerf assoiffé (l’âme du fidèle), le poisson (symbole du Christ).
Enfin, il y a trois superbes vitraux de G. Loire (1976) : l’arbre de vie (jardin d’Eden avec vergers), sainte Clotilde et la légende des lys, saint Barthélémy et l’abbaye de Joyenval :
– l’arbre de vie, en forme de croix : un homme et une femme, en tenue baptismale, offrent des fruits ; le serpent est sur un arbre mort.
– sainte Clotilde et la légende des lys (reçus par un ange puis par un ermite).
– saint Barthélémy : Il tient le couteau, signe de son martyre ; ses reliques sont portées en procession près de l’abbaye de Joyenval.