Très tôt, dans l’histoire de la chrétienté, les fidèles ont été appelés au partage et à la générosité. Ainsi lorsqu’on annonça une famine à Jérusalem, les chrétiens d’Antioch décidèrent de venir en aide aux frères de Jérusalem et de Judée et firent en sorte que les dons soient prêts lors du passage des quêteurs.
« Dieu aime celui qui donne avec joie », le don de Dieu se prolonge ainsi dans le don que l’homme est capable de faire.
La quête
Si la quête a lieu au moment de l’offertoire, c’est que notre don est le signe de l’offrande que nous faisons de nos vies, de notre travail et de nous-mêmes, unis au Christ à la messe ; un vrai signe, qu’explicite la 1ère prière eucharistique : « nous te présentons, Dieu de gloire et de majesté cette offrande prélevée sur les biens que tu nous donnes … »
Il devient de plus en plus rare de payer en espèces au quotidien c’est pour cela que la paroisse Sante Clotilde, comme plusieurs paroisses du diocèse a mis en place la quête dématérialisée via l’application “la quête“. Mais les corbeilles ne sont pas abandonnées pour autant, et chacun demeure libre de continuer à donner à la quête comme il l’entend.
Le denier du culte
Au-delà du soutien matériel aux prêtres de notre diocèse, le denier est destiné principalement à l’annonce de l’Évangile à travers nos actions pastorales. Ces actions sont nombreuses, essentielles et peu visibles de la plupart des fidèles.
Dans les Yvelines, 22 000 donateurs au denier font vivre le diocèse. En effet, il s’agit de la première ressource de l’Église ; les dons sont destinés à faire vivre nos prêtres (en activité, prêtres âgés, séminaristes) et à pourvoir aux besoins des paroisses. Ils servent aussi aux missions pastorales telles que la catéchèse
Le denier est collecté par l’Association diocésaine de Versailles, entité juridique sous le régime des Associations cultuelles 1905 à ce titre, elle émet un reçu fiscal (article 200e du CGI) permettant de bénéficier d’une déduction de 66 % de ses impôts dans la limite de 20 % du revenu imposable.