“Saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix”

C’est ce à quoi nous invite le saint Père. Comment cette demande ne nous interpellerait-elle pas, alors que, l’évangile de ce dimanche nous le rappelle : en tant que Chrétien, nous sommes appelés à œuvrer pour que les valeurs que le Christ est venu nous enseigner soient reconnues partout dans le monde ?

Face à l’ampleur de la crise liée au Covid-19, nombre de dirigeants l’ont affirmé : “Le jour d’après ne sera pas le jour d’avant”. Peut-être… Mais quel avenir construire après la pandémie ? Ne sommes-nous pas face au challenge de s’investir pour refonder une société sur les valeurs révélées par celui qui est le seul à avoir le droit d’affirmer : “Je suis le chemin, la vérité et la vie ?

La pandémie frappe plus de la moitié de l’humanité et plombe l’activité mondiale. Saurons-nous faire entendre notre voix de citoyen chrétien, comme le Pape François nous y engage, pour nous investir dans le choix de notre avenir et celui de nos enfants ?

Ce n’est pas si facile… Thomas, lui même, s’est montré inquiet… “Nous ne savons pas où tu vas, comment pourrions-nous savoir le chemin” ?Pourtant, c’est bien à tous les chrétiens que ces paroles du Christ s’adressent, en nous rappelant que notre foi ne se réduit pas à un sentiment religieux individuel et privé, mais qu’elle doit se concrétiser par un engagement citoyen, “afin de remettre la politique et l’économie au service de l’homme et du bien commun”(Caritas in Veritate / Benoît XVI).

“Dans leur situation au milieu du monde, Dieu manifeste son dessein et communique aux fidèles laïcs leur vocation particulière d’établir Son Règne à travers la gérance des choses temporelles qu’ils doivent ordonner à Dieu  (…) Les fidèles laïcs ne peuvent donc absolument pas renoncer à la participation à la politique, à savoir l’action multiforme, économique, sociale, législative, culturelle qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions le bien commun” … ( Christi Fideles Laici 1988/ Saint Jean-Paul II ).

A méditer aujourd’hui plus que jamais …