“Je ne suis plus dans le monde, eux, ils sont dans le monde”
C’est la prière que le Christ adresse au Père à notre intention.
Jésus est conscient que la mort désormais est inéluctable ; mais pour lui cette mort va marquer l’entrée dans la vie nouvelle. (…) Il est en train de terminer sa mission terrestre : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire ; et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi ». (…) Jésus, une fois glorifié dans son humanité sainte, va continuer son œuvre sans plus être bridé par les limites terrestres : « Père, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ». Et comment Jésus va-t-il s’y prendre désormais, au-delà de la mort, pour glorifier le Père ? – En « donnant la vie éternelle » à tous ceux que le Père lui a donnés. Ainsi, en demandant d’être glorifié, Jésus se soucie encore de nous, pour nous introduire dans la vie, dans sa vie. (Fr. Jean-Christian Lévêque, homélie le Carmel de France)
Au travers des apôtres, c’est à tous les chrétiens, à nous, que Jésus s’adresse. Comme eux, il nous envoie en mission, pour proclamer sa Parole.
Parce que le Seigneur lui-même nous a consacrés à son service, notre témoignage pèsera ce que pèse notre prière, notre rencontre des hommes vaudra ce que vaut notre accueil de Dieu. L’Esprit Saint, en tout temps, nous fait percevoir la demande (que notre entourage) nous adresse, sans toujours oser la formuler : “Toi qui connais Dieu, que peux-tu me dire de la vie éternelle ? » (Fr. Jean-Christian Lévêque, homélie le Carmel de France)
Et ce n’est pas facile d’être chrétien… C’est saint Pierre qui nous le dit : « si vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous ! Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous ».
Dans notre société, le chrétien, il se reconnaît parce qu’il est prêt à défendre la vie de son commencement jusqu’à sa fin. Parce qu’il est prêt à toujours se mettre au service du plus faible, même si ce plus faible, on n’a pas trop envie de l’approcher. C’est celui qui choisit toujours le bien commun, le bien de chacun, mais un bien qui n’est pas un confort… Plutôt que son bien personnel ou le bien de sa catégorie, de sa caste, de son groupe. Je ne me bats pas pour moi, je ne me bats même pas juste pour ma famille ou mon clan, je me bats pour tous. Alors c’est exigeant. (Homélie abbé Gaël de Breuvand, paroisse saint Clair et saint Prix)
Mais nous ne sommes pas seuls pour mener cette mission. Jésus est avec nous et l’Esprit de Pentecôte nous soutient. Avec le secours de Marie, qui accompagnait les apôtres, comme elle nous accompagne aujourd’hui. Au soir de ce dernier repas avec eux, il y avait Marie, les 11 apôtres, quelques femmes, quelques disciples (…) et puis, chacun de nous. (Homélie abbé Gaël de Breuvand, paroisse saint Clair et saint Prix).
En ce mois de mai qui lui est spécialement consacré, nous devons plus que jamais nous appuyer sur Marie pour prier le Seigneur de nous aider à être pleinement chrétiens.
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