L’Esprit Saint : source jaillissante de notre espérance !

      L’Esprit Saint actualise, tout au long de l’histoire de l’Eglise, l’œuvre du Salut accomplie une fois pour toutes par Jésus ! Comme à l’Annonciation, Il vient sur nous au baptême pour faire de nous les enfants de Dieu. Comme au baptême de Jésus, l’Esprit Saint vient sur nous lors de notre confirmation pour nous envoyer annoncer la présence du Royaume de Dieu. Ce même Esprit vient à chaque messe rendre présent Jésus dans son sacrifice, sa mort et sa Résurrection. Il nous est donné dans la confession pour recevoir le pardon que Jésus nous accorde sur la croix… Là où est Jésus, là est l’Esprit. Là où est l’Esprit, l’œuvre de Salut de Jésus est rendue présente !
Cette œuvre, qui réalise notre adoption filiale envers le Père, est unique et toujours nouvelle !
Chaque matin, le Père m’appelle « mon enfant » d’une manière neuve et unique. Chaque matin l’Esprit me fait dire « Père » et m’engage à vivre à l’image du Fils, mort au péché et ressuscité !
L’Esprit nous est donné pour que nous vivions dès aujourd’hui de la vie de Dieu, voilà notre espérance !
Regardons ce que le Pape François disait de l’Esprit Saint lors de sa catéchèse à la veille de l’ouverture du Jubilé : « Pèlerin d’espérance ».
« L’Esprit Saint est la source toujours jaillissante de l’espérance chrétienne. Saint Paul nous a laissé ces précieuses paroles : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint » (Rm 15, 13). Si l’Eglise est un bateau, l’Esprit Saint est la voile qui le propulse et le fait avancer sur la mer de l’histoire, aujourd’hui comme hier !
L’espérance n’est pas un vain mot, ni un vague souhait que les choses aillent bien : l’espérance est une certitude, parce qu’elle est fondée sur la fidélité de Dieu à ses promesses. Et c’est pourquoi elle est appelée vertu théologale : parce qu’elle est insufflée par Dieu et qu’elle a Dieu pour garant. Ce n’est pas une vertu passive, qui se contente d’attendre que les choses arrivent. C’est une vertu extrêmement active qui contribue à leur réalisation. (…)
Le chrétien ne peut se contenter d’avoir de l’espérance, il doit aussi rayonner l’espérance, être un semeur d’espérance. C’est le plus beau cadeau que l’Eglise puisse faire à l’humanité entière, surtout dans les moments où tout semble pousser à baisser les voiles. » (Pape François, 11 décembre 2024)
Je suis l’enfant bien-aimé de Dieu le Père, frère et sœur de Jésus mon Sauveur. Je suis animé par l’Esprit pour pouvoir vivre ce que je suis : VIENS ESPRIT SAINT !

Abbé Vianney Hême de Lacotte